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Boké: les enseignants contractuels manifestent pour leur salaire.

booke

Dans la matinée de ce lundi 20 Mars 2023, les enseignants contractuels communautaires de Kamsar  ont rallié de nombreuses places publiques,Ces travailleurs a ce jour manifestent dans les rues de Boké pour réclamer leur salaire.Un mécontentement attisé par le payement dans les autres régions contrairement à ceux de Boké et fria.

«Comme vous le savez depuis le 5 mars dernier le paiement des contractuels communaux a commencé dans tout le pays, excepté Boké et Fria, le secondaire n'est pas encore payé. On a patienté et on a continué à donneras cours. Mais jusqu'à présent on a pas eu de version finale par rapport à ce qui se passe. Personne ne veut nous parler. Raison pour laquelle on s'est levé pour venir voir les autorités pour exigé que l'on soit payé» a fait savoir Bachir Haidara, au nom des contractuels de Kamsar.

Dans leur démarche, ces enseignants contractuels à travers leur porte-parole, évoque de nombreuses rencontres avec les autorités en place sans succès.

«On avait rencontré le DCE de Boké, le préfet de Boké aussi. Mais à chaque fois que notre coordinateur régional les rencontrait, ils lui disent que notre situation a été remontée à Conakry et qu'ils attendent l'arrivée des agents de paie. Une version qu'on est pas prêt à attendre. Ce que l'on veut entendre, c'est que demain on sera payé ou après demain, ou bien l'équipe de paie a déjà bougé de Conakry par un communiqué du gouvernement». A t’il laissé entendre.

Le préfet de Boké une fois  rencontré par les contractuels, notre interlocuteur nous confie que:

«Le préfet de Boké rassure les contractuels qu'il y'aura gain de cause d'ici la fin de la semaine alors les enseignants accepte de répondre les cours jusqu'à la fin de la semaine». A fait savoir Bachir Haidara au nom du Colonel Seyni Silvère Camara, préfet de Boké.


Partant de là, les manifestants menacent pour finir:

booky

«Si rien n'est fait, on ne va pas frapper, on ne va pas insulter ou casser. Mais la prochaine phase, c'est de bouder les classes jusqu'à ce que notre point de revendication soit satisfait».

Mariame Cissé pour 224infos


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